Selon l'AFP, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo "Quelles
que soient les provocations bien réelles et inacceptables dont a été
victime le député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, rien ne justifie
pour autant les propos qui auraient été apparemment tenus par ce dernier
à en croire le son mis en ligne par le Courrier de l’Ouest cet
après-midi.
Je les condamne de la manière la plus formelle et saisit le comité exécutif de l’UDI pour les suites inévitables à donner."
Borloo annonce des suites inevitables pour Bourdouleix
Gilles Bourdouleix (UDI), le député-maire de Cholet, est au coeur d'une nouvelle polémique. Il risque l'exclusion de son parti.
Une
nouvelle polémique a éclaté à Cholet, suite à l’arrivée d’une mission
évangélique de 150 caravanes, dimanche en fin d’après-midi.
En
provenance de Tours, elle s’est installée dans un champ de 5 ha le long
de la route de Nantes, empêchant de fait les agriculteurs qui
l’exploitent d’y envoyer leur troupeau.
Référence à Hitler
Le
député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, s’est rendu sur place. Lors
de vifs échanges verbaux, une personne des gens du voyage a alors
déclamé le salut nazi : «Heil Hitler».
Et le maire de répondre : «Comme quoi il n'en a peut-être pas tué assez...» Des propos confirmés par la bande-son enregistrée par un journaliste du Courrier de l'Ouest, Fabien Leduc.
Malgré
cette preuve, Gilles Bourdouleix dément avoir tenu ces propos. La
réplique qu’il aurait marmonnée serait la suivante, selon lui : « Si j’étais Hitler, ils seraient tués ici. Voilà en gros ce que j’ai dit », précise Gilles Bourdouleix en évoquant cet épisode.
Ses déclarations ont provoqué une pluie de réactions sur la twittosphère.
Pas de demande en préfecture
Suite
aux incidents survenus ces derniers mois avec les riverains, l’accès au
terrain accueillant habituellement les missions évangéliques a été
barré par un merlon de terre.
Pour ce qui est de la mission évangélique arrivée dimanche, aucune demande en préfecture, prévue par la loi, n’a été effectuée.
Le maire de Cholet a fait une demande d’évacuation auprès de la préfecture du Maine-et-Loire.
De son côté, Jean-Louis Borloo a réuni le bureau de l'UDI pour décider des suites réservées à cette affaire. Le maire de Cholet, l'un des membres fondateurs de l'UDI, risque l'exclusion de son parti.