La Cour des Comptes a décidé de dire clairement, chiffres à l'appui, ce
que l'ensemble des citoyens et des élus locaux pressentaient depuis
longtemps. L’Éducation Nationale, premier poste budgétaire en France,
mérite une nouvelle organisation, où l'exigence républicaine ne serait
plus incompatible avec l'exigence d'une certaine efficacité.
A trop vouloir faire plaisir à tout le monde, des conservatismes corporatistes aux différents lobbys pour telle ou telle matière, telle ou telle classe de tel ou tel village, les gouvernements successifs, droite et gauche confondus, ont perdu le contrôle et la vision d'ensemble de l'Education Nationale. Le renoncement du gouvernement à soumettre la définition du Socle Commun à la représentation nationale (dans la loi dite de Refondation de l'Ecole) accentue cet abandon de la politique éducative aux lobbys et experts auto-proclamés.
Seul un Grenelle de l'Education pourra créer les conditions d'un débat national apaisé pour définir l’École du XXIème siècle. Ce débat devra en effet mettre sur la table à la fois la nécessité d'une nouvelle organisation générale de l'Ecole, la nécessité d'une redéfinition du rôle et des conditions de travail des enseignants, la nécessité d'une participation accrue de la représentation nationale et des élus locaux à la définition et à la mise en œuvre de la politique éducative, dans le respect d'une exigence républicaine. Toute réforme de l’École doit en effet respecter les valeurs fondatrices de notre École : permettre à chaque enfant, quelque soit le territoire et le milieu qui l'a vu naître, d'accéder au meilleures formations que la République propose.
Le Parti Radical appelle le gouvernement à convoquer ce Grenelle de l’Éducation pour la rentrée 2013, et donc à suspendre la loi dite de Refondation de l’École qui ne fait qu'ajouter du bruit et des vagues à un environnement déjà brouillé.
Simon-Pierre TREZEGUET, Secrétaire national à l'Education nationale au Parti Radical
A trop vouloir faire plaisir à tout le monde, des conservatismes corporatistes aux différents lobbys pour telle ou telle matière, telle ou telle classe de tel ou tel village, les gouvernements successifs, droite et gauche confondus, ont perdu le contrôle et la vision d'ensemble de l'Education Nationale. Le renoncement du gouvernement à soumettre la définition du Socle Commun à la représentation nationale (dans la loi dite de Refondation de l'Ecole) accentue cet abandon de la politique éducative aux lobbys et experts auto-proclamés.
Seul un Grenelle de l'Education pourra créer les conditions d'un débat national apaisé pour définir l’École du XXIème siècle. Ce débat devra en effet mettre sur la table à la fois la nécessité d'une nouvelle organisation générale de l'Ecole, la nécessité d'une redéfinition du rôle et des conditions de travail des enseignants, la nécessité d'une participation accrue de la représentation nationale et des élus locaux à la définition et à la mise en œuvre de la politique éducative, dans le respect d'une exigence républicaine. Toute réforme de l’École doit en effet respecter les valeurs fondatrices de notre École : permettre à chaque enfant, quelque soit le territoire et le milieu qui l'a vu naître, d'accéder au meilleures formations que la République propose.
Le Parti Radical appelle le gouvernement à convoquer ce Grenelle de l’Éducation pour la rentrée 2013, et donc à suspendre la loi dite de Refondation de l’École qui ne fait qu'ajouter du bruit et des vagues à un environnement déjà brouillé.
Simon-Pierre TREZEGUET, Secrétaire national à l'Education nationale au Parti Radical
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