Publié le 26/06/2013 à 03:46, Mis à jour le 26/06/2013 à 08:15 | 7
Jean-Louis Borloo./DDM, archives.
À l’occasion de la réunion de la commission exécutive qui s’est tenue ce mardi soir au siège parisien de l’UDI, l’eurodéputée Christine de Veyrac a reçu officiellement l’investiture de son parti pour disputer les élections municipales de Toulouse. Elle figure dans la liste d’environ deux cents noms cités un à un par Jean-Louis Borloo, et qui partiront au combat électoral de mars 2014 sous les couleurs du jeune parti centriste. Cette étape essentielle dans le processus électoral confirme les déclarations faites quelques heures plus tôt par Jean-Louis Borloo à «La Dépêche du Midi». «L’UDI ne fait pas du troc avec l’UMP alors que se profilent, encore au lointain, les scrutins municipal et européen de 2014», a-t-il répondu au sujet des négociations électorales qu’auraient engagées les deux partis de droite. De la même façon, le patron de l’UDI a démenti s’être laissé convaincre par Jean-François Copé de faire liste commune avec l’UMP à Toulouse, en échange d’accords avantageux pour les Européennes. «La vie politique ne marche plus comme ça, c’est une idée dépassée», a soupiré Borloo, en affirmant par ailleurs «n’avoir jamais entretenu de conversation de cette nature avec le président de l’UMP». On imagine le fondateur de l’UDI se pincer le nez à l’évocation de cette cuisine électorale. «Il faut laisser sa chance au centre», professe plutôt l’ancien ministre de l’Écologie qui veut incarner le renouveau politique à la tête de son jeune parti. Depuis que Christine de Veyrac a revêtu les couleurs de l’UDI puis s’est officiellement déclarée candidate aux élections municipales, Jean-Louis Borloo et son état-major ont désigné Toulouse comme l’une des villes de France à conquérir. Hier, le chef du parti centriste s’est montré toujours aussi déterminé. «Dès l’instant où localement, une équipe UDI veut présenter et porter un projet, alors qu’elle le présente. Ensuite, les Toulousains décideront, car c’est à eux qu’appartient le dernier mot». Soit… Encore fallait-il qu’au-delà des mots, fussent-ils ceux des chefs, l’UDI siffle officiellement le départ de ses candidats en campagne. C’est maintenant chose faite. Voilà quelques jours, après un nouveau report de la cérémonie de déclaration des investitures, Christine de Veyrac avait écrit son agacement aux membres de la CNI. Dans son entourage, certains soutiens jugeaient d’ailleurs l’eurodéputée assez déterminée pour aller au combat électoral avec ou sans l’étiquette UDI. On sait désormais que ce sera avec…
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.